Lors de son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du 10 mai qui sâest dĂ©roulĂ©e en ligne, Lobbywatch a fait ses adieux Ă Titus Sprenger, membre du comitĂ© et directeur gĂ©nĂ©ral. Avec Elodie MĂŒller, la Suisse romande est Ă nouveau reprĂ©sentĂ©e au comitĂ©.
Depuis un an et demi, les membres du Conseil national et du Conseil des Ătats doivent dĂ©clarer leur employeur. Une analyse de Lobbywatch le montre: la plupart ignore cette rĂ©glementation.
AprĂšs trois semaines de session de printemps, certains groupes de pression ont poursuivi sans vergogne leurs intĂ©rĂȘts individuels, comme rarement auparavant.
Le Conseil national a cédé et fait un pas vers plus de transparence dans le financement des partis et des campagnes.
Les entreprises, associations et organisations suisses investissent chaque année entre 44 et 60 millions d'euros dans le lobbying auprÚs des organes de l'Union européenne. L'analyse de Lobbywatch montre que l'industrie chimique occupe la premiÚre place, avec plus de 7 millions d'euros par an, suivie de prÚs par la pharma et les banques.
Alors que la loi fribourgeoise sur le financement de la vie politique est entrĂ©e en vigueur le 1er janvier 2021 et que les rĂ©sultats de la consultation du projet de loi valaisanne ad hoc seront dĂ©voilĂ©s au printemps, la rĂ©ticence du Parlement fĂ©dĂ©ral Ă lĂ©gifĂ©rer sur le sujet rend perplexe: en matiĂšre de transparence, les cantons mĂšnent la danse! Vaud est dâailleurs le dernier en date Ă avoir manifestĂ© son intĂ©rĂȘt pour la question.
Berne annonce que la pĂ©tition «Stop au jeu de cache-cache des lobbies» a Ă©tĂ© «classĂ©e» â bien quâon ne puisse en aucun cas parler de vĂ©ritable transparence
Isabelle Chevalley, la ConseillÚre nationale vaudoise des Verts-libéraux, entretient des liens étroits avec le gouvernement du Burkina Faso. Aujourd'hui, les recherches de la plateforme d'information romande "heidi.news" montrent que ses rÎles de parlementaire et de consultante semblent se confondre.
L'histoire sans fin d'un registre des lobbyistes entre dans une nouvelle phase. Il ne s'améliore pas, au contraire.
Depuis prĂšs de six mois, les lobbyistes professionnels n'ont plus accĂšs au foyer du palais fĂ©dĂ©ral. Ils doivent continuer Ă ĂȘtre patients.