Les lobbys ayant des liens Ă©troits avec le monde des affaires ont des portefeuilles bien remplis lorsqu'il s'agit de mobiliser les parlementaires pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. C'est ce que montre le dossier de recherche de Lobbywatch, "Politique contre rĂ©munĂ©ration".
La Suisse se dote enfin d'une loi sur le financement politique : les grands donateurs des campagnes Ă©lectorales et rĂ©fĂ©rendaires devront ĂȘtre divulguĂ©s Ă l'avenir.
Dans le débat sur la loi sur le CO2, certaines sociétés se mettent des bùtons dans leurs propres roues - et les lignes politiques traditionnelles deviennent floues.
L'assouplissement des mesures coïncide précisément avec le début de la session parlementaire d'été - et les lobbyistes convient à nouveau les parlementaires à la table des négociations.
Trois personnalitĂ©s politiques veulent faire revivre le groupe d'amitiĂ© parlementaire Suisse-Russie. Pas discrĂštement, mais en organisant une grande fĂȘte dans le trĂšs chic hĂŽtel Bellevue Palace de Berne. Parmi eux: un invitĂ© de prestige - et des bailleurs de fonds inconnus.
Lors de son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du 10 mai qui sâest dĂ©roulĂ©e en ligne, Lobbywatch a fait ses adieux Ă Titus Sprenger, membre du comitĂ© et directeur gĂ©nĂ©ral. Avec Elodie MĂŒller, la Suisse romande est Ă nouveau reprĂ©sentĂ©e au comitĂ©.
Depuis un an et demi, les membres du Conseil national et du Conseil des Ătats doivent dĂ©clarer leur employeur. Une analyse de Lobbywatch le montre: la plupart ignore cette rĂ©glementation.
AprĂšs trois semaines de session de printemps, certains groupes de pression ont poursuivi sans vergogne leurs intĂ©rĂȘts individuels, comme rarement auparavant.
Le Conseil national a cédé et fait un pas vers plus de transparence dans le financement des partis et des campagnes.
Les entreprises, associations et organisations suisses investissent chaque année entre 44 et 60 millions d'euros dans le lobbying auprÚs des organes de l'Union européenne. L'analyse de Lobbywatch montre que l'industrie chimique occupe la premiÚre place, avec plus de 7 millions d'euros par an, suivie de prÚs par la pharma et les banques.