Souvent, Ă Lobbywatch, nous nous posons des questions.
Cette semaine, le Conseil des Ătats a la possibilitĂ© de rĂ©former le systĂšme parlementaire. Tout porte Ă croire qu'il laissera passer sa chance.
La session dâhiver a lieu au milieu dâune nouvelle vague de pandĂ©mie. Les associations de lobbying, dâordinaire trĂšs gĂ©nĂ©reuses, sont donc contraintes Ă la retenue.
GrĂące Ă la nouvelle loi sur la transparence du canton de Fribourg, nous savons combien coĂ»te un siĂšge au Conseil des Ătats. Et que le PS peut aussi investir beaucoup dans la campagne Ă©lectorale.
Le premier jour de la session d'automne 2021, l'obligation étendue pour le certificat Covid entrera en vigueur. Les groupes de pression, les associations et les entreprises ne se laissent pour autant pas freiner par la situation. Ils distribuent des invitations pour des événements en marge des sessions comme au bon vieux temps (non-pandémique).
Les lobbys ayant des liens Ă©troits avec le monde des affaires ont des portefeuilles bien remplis lorsqu'il s'agit de mobiliser les parlementaires pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. C'est ce que montre le dossier de recherche de Lobbywatch, "Politique contre rĂ©munĂ©ration".
La Suisse se dote enfin d'une loi sur le financement politique : les grands donateurs des campagnes Ă©lectorales et rĂ©fĂ©rendaires devront ĂȘtre divulguĂ©s Ă l'avenir.
Dans le débat sur la loi sur le CO2, certaines sociétés se mettent des bùtons dans leurs propres roues - et les lignes politiques traditionnelles deviennent floues.
L'assouplissement des mesures coïncide précisément avec le début de la session parlementaire d'été - et les lobbyistes convient à nouveau les parlementaires à la table des négociations.
Trois personnalitĂ©s politiques veulent faire revivre le groupe d'amitiĂ© parlementaire Suisse-Russie. Pas discrĂštement, mais en organisant une grande fĂȘte dans le trĂšs chic hĂŽtel Bellevue Palace de Berne. Parmi eux: un invitĂ© de prestige - et des bailleurs de fonds inconnus.